Manquera-t-on d’eau cet été ?
Il a pourtant plu ces dernières semaines, alors pourquoi ?...
Les précipitations n’ont pas été assez abondantes cet hiver, période durant laquelle les nappes doivent normalement se recharger (de septembre à mars). Même si l’on a enregistré un excédent de pluie au mois de mars (+40 % par rapports aux normales nationales), cela n’aura pas suffi à la bonne recharge des nappes, qui restent déficitaires pour les trois quart d’entre elles. Le manque de pluies a asséché les sols qui ne sont plus capables de bien absorber l’eau.
Doit-on craindre de vivre une nouvelle sécheresse cet été, plus intense encore ?
Ce scenario semble se profiler s’il ne pleut pas suffisamment au printemps. Si l’on compare à 2022, l’an dernier à la même époque seule la moitié (58 % ) des nappes étaient insuffisamment rechargées vs 100 % aujourd’hui. Après une sécheresse hivernale et des restrictions inédites à cette période de l’année, les difficultés perdurent donc et nous devons collectivement poursuivre l’effort de sobriété.
Face à l’urgence, chaque goutte compte !
Agriculture, industrie, production d’énergie, usages domestiques… l’eau est au cœur de toutes nos activités. Et toutes ces activités sont concernées par la nécessité de préserver nos ressources en eau, si nous ne voulons pas être de nouveau confrontés aux manques d’eau qu’ont connus plusieurs centaines de communes à l’été 2022.
Agriculture, industrie, production d’énergie, usages domestiques… l’eau est au cœur de toutes nos activités. Et toutes ces activités sont concernées par la nécessité de préserver nos ressources en eau, si nous ne voulons pas être de nouveau confrontés aux manques d’eau qu’ont connus plusieurs centaines de communes à l’été 2022.