Vers un parlement mondial de l’eau?
Lors de la préparation du Forum mondial de l’eau qui vient de se terminer, j’ai participé, avec de nombreux responsables de l’eau, comme Patrick Lavarde, Directeur de l’Onema ou Richard Dartout de l’agence de l’eau Seine-Normandie, à des tables rondes et conférences (photo).
La route est encore longue pour que chacun ait accès à l’eau. Le Forum de Marseille est loin d’avoir tout résolu.
Henri de Raincourt, ministre français chargé de la Coopération, en clôture de la journée mondiale de l’eau du 22 mars dernier, s’en remet aux parlements régionaux qui dans l’histoire du monde, souligne-t-il, «ont reconnu, consacré, mis en œuvre, défendu, élargi et approfondi chacun de ces droits fondamentaux conquis à travers les siècles. Chacune de ces libertés essentielles confèrent à chaque citoyen sa dignité d’homme libre et l’ont tiré de l’asservissement.»
La Conférence parlementaire, lors cette la Journée mondiale de l’eau, a adopté un manifeste. Des élus du monde entier se sont engagés à proposer des solutions pour la gouvernance de l’eau. Ce manifeste servira désormais de repère et orientera les conclusions du Forum de Marseille en perspective de Rio+20.
Selon ce manifeste, c’est le bureau d’assistance parlementaire, créé par le Conseil mondial de l’eau, qui aidera les parlementaires de chaque pays dans la gouvernance de l’eau : centralisation et redistribution des expertises, échanges de bonnes pratiques. L’ambition affichée est de créer un parlement mondial de l’eau.
Ni plus, ni moins.