Sommes-nous en période de sécheresse ?
En France il existe des inégalités territoriales face au phénomène de sécheresse. Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières, BRGM, l’organisme public français pour l’étude des sciences de la Terre a établi un rapport le 1er mai 2012 sur l’ « état des nappes d’eau souterraines ».
Il a été constaté que 77% des réservoirs se situent en-dessous du niveau normal disponible. Le bassin Parisien et le bassin Aquitain semblent être les zones les plus touchées par l’affaiblissement des fluctuations moyennes des nappes souterraines. Ces bassins sont plus sensibles aux situations de sécheresse.
Néanmoins, les pluies diluviennes tombées au cours du printemps 2012 ont comblé le manque d’eau de la saison hivernale 2011. L’enquête révèle que seul 25% des niveaux des nappes évoluent à la baisse, le reste étant en l’état de stagnation (40%) ou d’augmentation (35%). Nous ne sommes donc pas en période de sécheresse !
Le pluviomètre peut varier de 0,5 à 2 mètres par an selon les régions. C’est pourquoi lorsque l’on constate des précipitations déficitaires sur le littoral est de la Corse, le sud du plateau Lorrain ou l’intérieur du Roussillon on peut également contrôler des tombées de pluies de deux à trois fois plus importantes que la normale dans le sud des Alpes, le sud-ouest de l’Yonne, l’ouest de l’Aube et des Ardennes, la basse Normandie et le Massif Central.
On appelle « sécheresse » une longue période durant laquelle on note une absence prolongée de pluie. Durant ces périodes de sécheresse, il est important pour notre corps et notre esprit de bien s’hydrater. Le Centre d’information sur l’eau propose un outil pour effectuer votre bilan hydratation. Rentrez les aliments et les boissons que vous avez consommés lors de votre petit déjeuner, déjeuner, goûter et dîner et suivez le résultat en détail de vos apports d’eau de la journée par verre d’eau consommé et par litre d’eau ingéré. A consulter sans modération.
Le phénomène de sécheresse est également très surveillé pour les activités agricoles. Marqués par la sécheresse et la canicule de 2003, les pouvoirs publics ont mis en place une veille agro-climatique ainsi que des programmes de recherches (inra). Ceci afin de proposer une agriculture moins fragile au manque d’eau et anticiper au plus tôt ce genre d’évènement par les pouvoirs publics et les assureurs.
Il est essentiel de mieux gérer nos ressources en eau, à la fois pour veiller à la bonne qualité de l’eau que nous utilisons, mais aussi, pour protéger la qualité des aliments que nous mangeons.
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