Pourquoi il ne faut pas gaspiller l’eau
Dans un article du Parisien.fr du 22 septembre 2015, je donnais quelques pistes sur la bonne manière d’utiliser l’eau. D’autant que les usagers sont en attente d’une information à ce sujet puisqu’ils sont majoritairement attentifs à leur consommation d’eau (89 % selon le baromètre Centre d’information sur l’eau/TNS Sofres).
Une ressource en eau limitée
A peine 0,7 % de l’eau douce sur Terre est disponible pour satisfaire les différents usages : domestiques, agricoles, industriels, énergétiques ou de loisirs. De plus, elle est inégalement répartie d’un pays à l’autre, d’une régions à l’autre.
L’eau s’épuise
La quantité d’eau douce sur Terre est constante depuis des millénaires. Cependant, la population mondiale ne cesse de croître et, avec elle, les besoins en eau mais également la mauvaise gestion des ressources ou leur pollution. En Europe, nos grands-parents utilisaient 8 fois moins d’eau que nous.
Le gaspillage de l’eau est multiforme
Les fuites dans les canalisations sont un gaspillage généralisé. Si un France, 1 litre sur 5 distribué se perd lors de son transport dans les canalisations, dans d’autres parties du monde, cela peut atteindre 3 litres sur 5. L’irrigation agricole provoque la disparition par évaporation de 15 à 30 % de l’eau utilisée. Dans la maison également, les fuites sont un fléau : un goutte-à-goutte insidieux dans les toilettes ou sur un robinet et ce peut être 120 litresperdus par jour.
Des mesures anti gaspi à grande échelle
Des mesures innovantes existent. Les eaux usées peuvent être efficacement retraitées pour être réutilisées, par exemple dans l’agriculture ou l’arrosage des espaces verts. Des dispositifs de détection de fuites en temps réel sont proposés aux collectivités organisatrices du service d’eau. Des techniques d’irrigation « douce » émergent. Des usines de dessalement de l’eau de mer pallient aux situations de pénurie d’eau douce.