Pénurie d’eau : à chaque territoire, sa particularité
The Conversation a publié ce 21 mai un article très intéressant qui rappelle que la globalité des chiffres donnés sur le changement climatique et les ressources en eau n’est pas pertinente quand chacun affronte une situation locale à un moment donné.
Des disparités locales
Si l’eau disponible globalement est importante en France, il n’en demeure pas moins qu’elle devient rare en été. L’agriculture est le premier consommateur d’eau en période estivale et apporte des tensions selon les territoires, les activités humaines qui y sont pratiquées et les ressources en eau qui s’y trouvent.
Des variabilités temporelles
Pour la période 2050-2070, les scenarii n’intègrent pas la fréquence et la durée de conditions extrêmes et de débits critiques qui, pourtant devraient être de plus en plus nombreux.
Des variabilités spaciales
Dans le nord et l’ouest de la France, on observera une faible variation des pluies mais on ne sait pas prédire si le volume sera plus ou moins élevé qu’actuellement. Sur une partie nord du territoire, on devrait toutefois connaître des inondations majeures. Dans le sud, il y aura une forte dimunution globale des volumes de précipitations.
un futur alarmant
Les sécheresses pourraient se succéder trois années de suite à partir de 2050. Ce futur alarmant montre qu’il ne faut pas juste regarder des moyennes. Ceci pour se donner le maximum de chance de trouver les bonnes solutions au local. On sait que ces crises toucheront des services primordiaux : agriculture, eau potable, industrie et pourraient développer les conflits entre classes sociales.