Particules de plastique : un problème environnemental global

Une étude menée par des chercheurs de l’université du Minnesota et de l’Etat de New York a montré que des échantillons d’eau du robinet prélevés dans 14 pays aussi différents que l’Ouganda, le Liban, l’Inde, l’Indonésie, les Etats Unis ou même la France, pouvaient contenir des particules fines de plastique.Europe 1 a interrogé le 8 septembre 2017 le Docteur Philippe Beaulieu, responsable qualité/santé au Centre d’Information sur l’eau.

En Europe, on a trouvé les doses les plus basses de plastique

Le Dr Beaulieu rappelle que l’on vit dans un monde entouré de matières plastiques et que, forcément, il y a une libération de ces microfibres qui peut se retrouver un peu partout. Le vecteur principal de ces particules volatiles reste donc l’atmosphère.

Aujourd’hui, en France,  il n’y a pas d’inquiétude à avoir vis-à-vis de  l’eau du robinet. Celle-ci est le produit alimentaire le plus contrôlé. Il répond à des dizaines et des dizaines de critères de qualité qui sont décidés par les pouvoirs publics pour répondre à l’évaluation des risques. De nombreux composés, même de taille infiniment petite, peuvent bénéficier de techniques de filtration qui sont extrêmement performantes. Il n’y a donc pas lieu de remettre en cause les traitements de la filière.

Des recherches sur les répercutions possibles

Bien évidemment, comme toute problématique liée à la santé, de nouvelles études sont toujours nécessaires. C’est ce que rappelle ce travail mené par les chercheurs américains. Sans doute faut-il mener des recherches sur les répercussions possibles sur la santé de ces microfibres puisque, dans la lecture de cette étude et de l’exemple qui y est pris on comprend que le problème posé c’est plus le problème, globalement, environnemental.