Notre eau du robinet est sous contrôle
Les résultats des analyses réalisées par les autorités sanitaires montrent majoritairement que les normes en vigueur pour l’eau du robinet sont respectées donc que la santé du consommateur est préservée. Pourtant de manière très localisée en cette période d’orages à répétition, des alertes sont lancées par des responsables de distribution pour ne pas utiliser l’eau du robinet à des fins alimentaires. Ceci car des captages peuvent avoir été inondés et ne pas assurer une bonne qualité sanitaire.
Avoir confiance dans son eau potable, Tout est dans la bonne information
Où est l’information qui nous permettrait de comprendre et non d’être pris à partie dans un débat anxiogène ? En mairie, sur appel à notre service d’eau, ou jointes à la facture ou encore sur le site du ministère de la santé qui donne, commune par commune, les résultats des analyses.
Les distributeurs d’eau ont une obligation de résultat
Les distributeurs d’eau ont une obligation de résultat : celle de fournir une eau potable qui ne franchit pas la limite des normes réglementaires. Pour y parvenir, ils mettent en oeuvre savoirs-faire et moyens techniques à la hauteur de la qualité microbiologique, d’une trop grande concentration en minéraux ou de la présence de polluants dans les eaux brutes , et ce, usine d’eau potable par usine d’eau potable. Mais, ce n’est pas pour autant, qu’il n’y a « plus rien » (ou alors il faudrait produire une eau purifiée sans qualités) : la technologie de mesure détecte aujourd’hui ce qu’elle était encore incapable de voir il y a 10 ans : un milliardième de gramme (et demain quelle quantification atteindrons-nous ?).
La demande de réassurance ne doit pas aveugler la prise de décision
Les pouvoirs publics, législateurs, scientifiques, collectivités et entreprises avancent depuis des années pour trouver les solutions. Sachons que c’est un exercice délicat car chaque décision doit être prise en tenant compte de plusieurs paramètres (sociaux, économiques, environnementaux, technologiques…) tout en gérant l’incertitude constitutive de la science et le risque inhérent à la vie.
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Marillys Macé
Directrice générale du Centre d’information sur l’eau, dont la vocation est d'apporter des connaissances pédagogiques sur l'eau distribuée et sur la gestion de l'eau en France, d'analyser les comportements des consommateurs et d'analyser le discours des médias.
