L’importance de l’autosurveillance pour une eau de qualité
Depuis 2004, la loi oblige toute personne responsable d’une distribution d’eau au public de renforcer la surveillance précise de la qualité.
En pratique, cela signifie, entre autre, qu’il faut :
- surveiller la qualité de l’eau
- se soumettre au contrôle sanitaire
- informer les consommateurs en cas de risques sanitaires
- n’employer que des produits et procédés de traitement des eaux, de nettoyage et de désinfection des installations qui ne sont pas susceptibles d’altérer la qualité de l’eau
- se soumettre aux règles de restriction et d’interruption de l’eau en cas de risque sanitaire
Les lois françaises contraignent donc les personnes responsables de la production et de la distribution d’eau de surveiller en permanence la qualité de l’eau. Un registre d’auto surveillance est ainsi créé et est tenu à la disposition des préfets qui sont tenus informés de tout incident sanitaire.
En plus des contrôles assurés par les agences régionales de la santé (ARS), les opérateurs des services délégués procèdent chaque année à 6,6 millions d’analyses annuelles tout au long du processus de production et de distribution de l’eau du robinet.
L’auto surveillance est particulièrement vigilante dans les services d’eau délégués qui travaillent le plus souvent dans des communes où les eaux brutes (les ressources) issues d’eaux de surface (captage dans les cours d’eau) sont souvent plus exposées aux pollutions externes. En adaptant les traitements en conséquence, l’auto surveillance montre un taux de conformité de 98,6 %.