Les toilettes dans la ville de demain
L’édition française de la World Green Building Week est oganisée à Paris du 26 au 30 septembre 2016 par l’Association Haute Qualité Environnementale France. Elle a pour thème « Du bâtiment à la ville : de nouvelles échelles et sources d’optimisation ». Peut-être s’y penchera-t-on, comme le blog demainlaville, sur le problème des toilettes dans la ville de demain.
La désertification des lieux d’aisance
Après l’essort dans les années 80′ des sanisettes, on observe depuis quelques années la raréfaction des toilettes publiques. Un mouvement qui peut s’expliquer par une volonté de rendre la vie des sans domicile fixe plus difficile (cela va de paire avec le mobilier « anti SDF » qui est installé un peu partout). Du coup, l’ensemble de la population subit un appauvrissement de la qualité de vie tandis que les personnes en précarité urinent dans la rue, provoquant la colères des riverains.
La lutte anti-pipi est déclarée
Des solutions arrivent sur le marché : la peinture anti-pipi qui renvoit le liquide vers son propriétaire ou les miroirs en métal qu’on pose sur le coin d’un mur et qui, lui aussi, est une technique d’arroseur-arrosé. En tous cas, on met rarement en place de dispositif pour permettre au citoyen de se soulager : celui-ci doit toujours pleurer misère auprès du café du coin plu ou moins compréhensif.
La danse de Saint Guy ne passera pas
Certains ont des idées bizarres : permettre aux femmes de faire pipi debout en inventant des ustensiles bizarres ! Heureusement, d’autres ont de bonnes idées ! Par exemple, un partenariat avec les commerces de proximité pour qu’ils ouvrent leurs toilettes aux passants ou une subvention de la commune aux cafés qui acceptent d’ouvrir la porte de leur WC sans obligation de boire un verre.