L’eau se boit aussi dans les livres

Un livre sur fond noir

On savait que les livres étaient source de connaissances. Ils seront aussi sources d’eau potable ! Un jeune designer américain et une équipe de scientifiques ont inventé le livre à boire.

Sauver des millions de vies en facilitant l’accès à une eau potable

Plus de 3 millions de personnes, dont une majorité d’enfants, meurent chaque année de n’avoir pas eu accès à une eau de bonne qualité. Brian Gartside a inventé un livre dont les 40 pages sont détachables pour filtrer des eaux contaminées. La prouesse est réalisée grâce à l’utilisation d’un papier contenant des nanoparticules d’argent qui peuvent filtrer jusqu’à 99,9 % des bactéries contenues dans les eaux souillées.

Le livre à boire testé grandeur nature

Le livre à boire est également un vecteur d’information puisque chaque page contient des conseils de prévention.

Un livre permet de filtrer pendant quatre ans la consommation d’une personne, chaque page  assurant la filtration de l’eau pendant un mois.

Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) vont, dès 2015, distribuer en Afrique ce livre à boire, lequel ne coûte que quelques centimes d’euro.

Proposer un accès durable au service d’eau : un enjeu majeur pour notre planète

2,4 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à une source d’eau améliorée et plus de 50 pays sont menacés de pénurie d’eau potable à l’horizon 2025.

Le métier qui consiste à produire de l’eau potable doit relever ce défi. Il en a les capacités avec des savoir-faire multiples et des moyens technologiques capables de s’adapter à des qualités d’eau difficiles.

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Marillys Macé

Directrice générale du Centre d’information sur l’eau, dont la vocation est d'apporter des connaissances pédagogiques sur l'eau distribuée et sur la gestion de l'eau en France, d'analyser les comportements des consommateurs et d'analyser le discours des médias.

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