Le Centre d’information sur l’eau et les contenus d’information

Du latin informatio, conception, explication, le mot information est souvent dévoyé. Porter à la connaissance du public : voilà l’information. La communication est un partage, un échange, un rapport mutuel.  Le Centre d’information sur l’eau génère ses propres informations qu’elle communique ensuite. C’est là sa spécificité.

Certes, l’information se communique. Communiquer l’information, c’est déjà, parfois, la dévoyer. Pour nous, communiquer de l’information revient simplement à réunir des connaissances, sans les enjoliver, sans chercher à convaincre à la façon de rédacteurs publicitaires qui vendraient à tout prix un produit.

La rédaction de ce blog comme celle du site Internet du Centre d’information sur l’eau ou de ses brochures se veut sobre tout en étant attractive. Cette rédaction est très documentée. Les contenus de sites Internet n’ont parfois rien à dire. Par ailleurs, la qualité du contenu d’un texte est une notion subjective : écrit par quelqu’un connaissant bien le sujet, le texte peut être intéressant et de qualité pour le public, mais inintéressant pour les experts. Il nous faut allier les deux. Google a changé son algorithme et signale, aux U.S.A. un contenu réputé médiocre. Il n’apparaîtra plus dans les résultats de recherche. L’opération pourrait être dupliquée en France. Google identifiant un contenu dit de « qualité ».

Mais qu’est-ce qu’un contenu de qualité pour un organisme tel que Le Centre d’information sur l’eau? En premier lieu, le texte doit être spécifique à tel ou tel article ou telle ou telle partie de site. Même si le fond est le même, la rédaction doit s’adapter au support, à la posture, aux lecteurs. Et l’on doit souvent changer de contenu : il y a tant à informer sur l’eau du robinet!  Evidemment, le contenu rédactionnel ne doit pas être copié sur Internet ! Pour les spécialistes, les flux RSS ramènent souvent des contenus identiques (« duplicate content »). Nos sources sont ailleurs : dans la parole d’experts, dans notre Baromètre annuel TNS/Sofrès, dans les colloques auxquels nous participons, comme le dernier Forum mondial de l’eau à Marseille, dans les communiqués scientifiques qui anticipent sur l’information grand public.

Nous nous donnons comme challenge d’être au courant avant tout le monde, y compris souvent la presse. Ce qui nous conforte dans notre rôle d’informer.
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