La réhydratation, c’est aussi pendant la mousson !
La mousson estivale dans l’Océan indien ou en Asie du Sud se traduit par de fortes pluies, plus ou moins brèves, pouvant durer de quelques minutes à une heure.
Elle est également synonyme de chaleurs, plus ou moins fortes.
L’accès à l’eau de consommation est difficile
Le touriste sera bien avisé de songer, sur certains sites particulièrement visités tels que Bagan en Birmanie ou Angkor au Cambodge, à aménager ses horaires de visites en fonction de la canicule, en respectant une vraie pause dans les visites à l’heure du déjeuner, afin de prévenir une éventuelle déshydratation qui peut survenir malgré l’humidité ambiante. On ne s’y attend pas toujours : la chaleur humide se fait moins ressentir.
Malheureusement, dans des pays où les enfants se baignent dans des marais infestés de moustiques (voir photo),l’accès à l’eau de consommation est difficile. Et même si l’on trouve un point d’eau derrière la salle d’un restaurant, cette eau n’est pas bonne à boire !
Le touriste doit se munir de deux ou trois litres d’eau en bouteille (capsules fermées). A défaut, il peut boire un cola embouteillé.
L’eau de qualité est rare
Certains sites très visités, comme celui d’Angkor, proposent la vente d’eau en bouteille, qui semblerait pourtant devoir s’imposer à la sortie de chaque temple, ce qui n’est pas le cas.
Outre une réhydratation permanente tout au long de la journée, il convient de se munir a minima de kits de réhydratation, type sachet d’Adiaril pour limiter la déshydratation. Vendu dans toutes les pharmacies, il s’agit d’un mélange bien dosé de sucre et de sel.
D’autres conseils sont également valables : chapeau, ombrelle (ce n’est pas que pour la mode, on s’en rend vite compte ! ), crème solaire, limitation des efforts physiques ainsi que – du moins dans un premier temps – des temps d’exposition à la chaleur en restant autant que possible dans des endroits climatisés (taxi, restaurants…).
Et si un début de déshydratation arrive, se traduisant par diarrhée ou vomissements, foncez vers l’hôpital le plus proche !
Source Photo : La simple agence