La classification des eaux brutes en catégories de qualité
L’eau à l’état naturel nécessite presque partout en France un traitement pour être propre à la consommation humaine. Elle doit se conformer à des normes exigeantes et précises. La recherche de la qualité commence à la source, dès le captage d’eau.
L’eau est une ressource locale. La qualité des eaux brutes dépend des facteurs géographiques, hydrographiques et économiques (région agricole, urbaine ou industrielle). Certaines régions sont plus favorisées que d’autres. Selon la qualité des eaux brutes, les traitements pour produire l’eau potable seront plus ou moins complexes.
Les eaux brutes utilisables pour fournir de l’eau destinée à la distribution peuvent être d’origine souterraine ou provenir d’une ressource superficielle (lac, étang, rivière). Dans ce cas, elles sont classées en trois catégories de qualité : A1, A2 et A3.
Les critères de classement prennent en compte de nombreux paramètres de différentes natures. Ils concernent les caractéristiques physico-chimiques de l’eau, la présence de substances « indésirables » ou toxiques, la présence de pesticides, la qualité microbiologique et également la couleur de l’eau (arrêté du 11 janvier 2007). Il faut souligner que c’est le facteur le plus mauvais de l’analyse qui détermine le classement de l’eau.
Les eaux qui ne satisfont pas au moins aux critères retenus pour la catégorie A3 sont exclues de l’utilisation pour la production d’eau potable.
L’exigence de qualité se manifeste donc dès la première étape, au moment du choix de l’eau brute qui va servir à produire l’eau de nos robinets.