Journée Mondiale de l’Eau du 22 mars 2014 : l’eau nécessite de l’énergie et l’énergie requiert de l’eau
Depuis 1992, une journée est consacrée par l’Organisation des Nations Unies à fêter l’eau.
C’est également le moyen d’attirer l’attention de tous sur son importance et sur l’obligation de gérer les ressources en eau de façon durable. Le thème retenu en 2014 est celui de l’énergie et l’eau.
En France, la production d’énergie électrique est le secteur qui prélève les plus grandes quantités d’eau.
64% des prélèvements dans les cours d’eau (21,5 milliards de m3 d’eau), ont servis au refroidissement des centrales thermiques classiques et nucléaires. Depuis le début des années 90, les prélèvements d’eau ont diminué avec le passage d’un grand nombre de centrales à circuit « ouvert », prélevant plus d’eau, à un circuit « fermé ».
La production d’énergie a un impact sur la gestion des ressources en eau car 90 % de l’eau prélevée est rejetée dans les milieux naturels après usage. Ces prélèvements peuvent présenter des impacts sur le régime des eaux et la température des milieux aquatiques.
Mais l’eau produit aussi de l’énergie !
L’hydroélectricité récupère la force motrice des cours d’eau, des chutes, des marées (énergie marémotrice), des courants marins et des vagues (énergie hydrolienne) pour la transformer en électricité.
Deuxième forme de production derrière l’énergie nucléaire, l’hydroélectricité représente 13 % de la production électrique Française.
Il existe plus de 1 800 installations hydrauliques (barrages) en France. Le principe est simple : la puissance d’une chute d’eau canalisée est utilisée pour faire tourner des turbines couplées à des alternateurs. Cette puissance dépend de l’énergie potentielle de l’eau et de son débit.
Du point de vue des énergies renouvelables, l’hydroélectricité est de loin la première source renouvelable d’électricité dans le monde.