Jardiner plus nature
Le ministère de l’écologie vient de publier un guide pratique destiné aux jardiniers amateurs pour préserver et développer la biodiversité. Il souhaite ainsi généraliser les bonnes pratiques au naturel pour respecter la nature qui rend de grands services, que ce soit pour la régénération des sols, la polinisation des plantes, la qualité de l’air mais également la qualité de l’eau.
Règle n° 1 pour les 17 millions de jardiniers amateurs : ne pas utiliser de pesticides
plutôt que de combattre les ravageurs, les maladies et les plantes invasives, il vaut mieux créer des conditions qui freinent leur développement. Par exemple, pour rompre le cycle de développement des ravageurs, attendre entre 3 et 5 ans avant de cultiver la même plante au même endroit . Pour prendre la place des végétaux indésirables dans les allées, pavées ou non, on peut planter des plantes couvre-sol. Il faut aussi créer des espaces de vie pour tous les animaux qui sont de bons auxilliaires : un point d’eau pour les amphibiens des nichoirs pour les oiseaux ou encore un mur de pierres pour les lézards.
Bien gérer la meilleure alliée du jardinier, l’eau
Bien sûr, il y a la récupération d’eau de pluie pour l’arrosage, mais pas que… L’arrosage au pied des plantes doit avoir lieu soit le matin tôt, soit tard le soir pour limiter l’évaporation. On peut installer un goutte-à-goutte qui économise l’eau et limite le développement des maladies des plantes. Protéger le pied des massifs avec une couche de 4 cm de feuilles mortes, de paille, de pelouse tondue ou de copeaux de bois. Enfin, l’utilisation de compost améliore la qualité des sols et permet ainsi de moins arroser.