Eau et climat : les Français ont conscience des risques pour l’eau
Le 12 décembre 2017 se tient un sommet international pour faire un point d’étape sur les avancées de l’Accord de Paris sur le climat. La problématique de l’eau et du climat ne sera peut-être pas abordée. Alors un petit rappel…
La question de l’eau est centrale dans la problématique de l’adaptation au changement climatique
Le changement climatique est à l’œuvre depuis au moins une décennie. L’objectif des différentes COP est d’aboutir à un accord pour limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Mais aussi de trouver des moyens de s’adapter car les gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de la planète seront très longtemps présents dans l’atmosphère. La question de l’eau est centrale dans la problématique de l’adaptation. 80 % des projets d’adaptation concernent l’eau.
Les risques du changement climatique pour l’eau
Il existe quatre risques liés au changement climatique en ce qui concerne l’eau : les inondations et l’élévation du niveau de la mer, les grandes sécheresses, la dégradation de la qualité de l’eau, la dégradation des écosystèmes. Les grandes sécheresses sont devenues presque récurrentes dans plusieurs endroits du monde. La dégradation de la qualité de l’eau tient à la baisse de la quantité d’eau dans les rivières à certaines périodes de l’année, qui conduit à une plus grande concentration des polluants, mais aussi à une élévation de la température de l’eau, qui peut poser des difficultés notamment pour le refroidissement des centrales thermiques ou nucléaires – ce problème concerne aussi la France.
Les français ont conscience des risques qui concernent l’eau
Le baromètre d’opinion Centre d’Information sur l’eau/TNS Sofres, dont la 21ème édition a paru en décembre 2017, montre que les Français sont conscients des impacts du changement climatique sur l’eau. 82% pensent qu’il a un impact sur le manque d’eau et la sécheresse, 79% sur les inondations, 77% sur l’augmentation du niveau de la mer, 74% sur la dégradation de la qualité des ressources en eau et 60% sur la dégradation de l’eau du robinet.