Campagne d’information dans Le Parisien du Centre d’information sur l’eau
Pour mieux connaître l’eau du robinet, le Centre d’information sur l’eau lance cette semaine, dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, et jusqu’en septembre, une campagne d’information: « Moi, j’aime l’eau du robinet ». Cette semaine, ce rendez-vous hebdomadaire explique la transparence de l’eau dans la nature. En effet, l’eau n’est pas potable dans la nature. A une source ou dans une rivière, il peut être risqué de boire de l’eau.
En effet, la présence de virus ou bactéries pathogènes n’est pas rare. L’image bucolique d’un troupeau de moutons ou de vaches à proximité d’un ruisseau, c’est aussi le risque que leurs effluents se retrouvent dans l’eau ! Sans compter, bien sûr, les possibles rejets en amont de produits chimiques. On pense spontanément à l’agriculteur ou à l’industriel du coin peu scrupuleux mais çà peut être aussi le fait du bricoleur amateur qui verse son huile de vidange à proximité d’une ressource en eau.
La potabilisation de l’eau éradique des maladies
Et si l’on pense que l’eau, « c’était mieux avant », rappelons-nous que la généralisation de la potabilisation de l’eau et de l’assainissement des eaux usées a participé en France à éradiquer certaines maladies encore présentes au milieu du 20ème siècle comme le choléra. Louis Pasteur avait d’ailleurs coutume de dire : « Nous buvons 90 % de nos maladies »…
Bref: l’eau prélevée dans une nappe souterraine ou une rivière passe toujours par différentes étapes de traitement. Si l’eau provenant d’une nappe souterraine est souvent de meilleure qualité que celle provenant d’une rivière, elle sera tout de même traitée à minima, c’est-à-dire au moins pour retirer les déchets végétaux et minéraux. Pour une ressource en eau contenant une pollution chimique, on mettra en œuvre un traitement sophistiqué, capable de supprimer le polluant indésirable. Ensuite, c’est surveillance et contrôle à tous les étages : du captage jusqu’au robinet de l’utilisateur, on s’assure que l’eau est sans danger pour la santé.
L’eau potable à domicile, ce n’est donc pas être le travail de Dame Nature mais bien plutôt celui de milliers de personnes qui renouvellent l’exploit tous les jours. Quels sont les métiers dans lesquels les gens sont disponibles jour et nuit ? « Les policiers, les pompiers et les médecins » répondrez-vous. Ajoutez-y aussi les techniciens qui interviennent pour maintenir partout et à toute heure le service public de l’eau…
A la semaine prochaine!
Pour mieux connaître l’eau du robinet, le Centre d’information sur l’eau a lancé le 16 juillet et jusqu’en septembre un rendez-vous hebdomadaire dans Le Parisien/Aujourd’hui en France intitulée « Moi, j’aime l’eau du robinet ».