Mieux connaître les résidus de médicaments dans l’eau

Chaque année, 30 000 tonnes de médicaments restent dans nos armoires et comme à peine la moitié sont rapportés dans les pharmacies, on peut penser que le reste finira à la poubelle ou dans les égouts. Ce qui participe à la dispersion dans l’eau de molécules médicamenteuses encore actives. Si les quantités mesurées dans les milieux aquatiques « sont infimes, de l’ordre d’un milliardième de gramme par litre, les conséquences environnementales et sanitaires sont encore mal connues » a dit hier la ministre du développement durable en présentant le plan national pour lutter contre les résidus de médicaments dans l’eau. Celui-ci va évaluer les enjeux pour l »écosystème et l’homme et engager des actions de réduction de la dispersion médicamenteuse simples et efficaces. Il va également permettre d’acquérir des connaissances scientifiques et techniques sur la présence et les effets des résidus de médicaments, ce qui fera l’objet d’une base de données publiques. Enfin, le plan prévoit de renforcer la récupération des produits non utilisés et de sensibiliser les populations au bon usage des médicaments. En attendant, un geste simple pour l’environnement mais aussi pour éviter un accident ménager : rapporter les médicaments non utilisés chez son pharmacien qui les confiera à l’association Cyclamed.

Pour aller plus loin

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Marillys Macé

Directrice générale du Centre d’information sur l’eau, dont la vocation est d'apporter des connaissances pédagogiques sur l'eau distribuée et sur la gestion de l'eau en France, d'analyser les comportements des consommateurs et d'analyser le discours des médias.

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