1er janvier 2019 : une bonne nouvelle pour l’eau.
Interdiction des pesticides : 2017 pour les espaces publics, 2019 pour les particuliers
La loi de juillet 2015 prévoyait aussi l’interdiction de l’utilisation des pesticides dans les espaces publics dès le 1er janvier 2017 (au lieu de 2020, comme le prévoyait initialement la proposition de loi) : Etat, collectivités locales et établissements publics ne pourront plus employer de produits phytosanitaires sur les voiries, dans les espaces verts, les forêts et les promenades ouvertes au public.
Quel impact dans les rayons des jardineries ?
Si l’interdiction totale de vente de produits phytosanitaires aux particuliers ne prend effet qu’en 2019, il faut savoir que depuis le 1er janvier 2017, ces produits n’étaient plus vendus en libre-service dans les rayons n’étaient accessibles aux clients qu’après délivrance d’un conseil personnalisé dispensé par du personnel formé.
Les produits de biocontrôle (c’est-à-dire de lutte biologique intégrée), les produits à faible risque (type purins) et les produits autorisés en agriculture biologique ne sont pas soumis à cette interdiction.
Une bonne nouvelle pour nos ressources en eau
Jardiniers amateurs et agriculteurs industriels, même combat? Une étude du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et de l’observatoire départemental de la biodiversité urbaine de Seine-Saint-Denis (ODBU 93) montre que les jardiniers du dimanche utilisent 5 à 10% de l’ensemble du volume des pesticides en usage en France, alors que les jardins privés ne représentent que 2% des surfaces nationales.
Utiliser des produits phytosanitaires de synthèse sur une surface cultivée peuvent être à l’origine de pollutions diffuses par entrainement de ces produits polluants qui percolent ou ruissellent dans les eaux. Si une ressource en eau est de trop mauvaise qualité, elle ne sera pas autorisée à servir à produire de l’eau potable.