Le défi mondial de l’eau, une question de survie
2 milliards de personnes n’ont pas accès à une eau potable salubre. La plupart vivent dns des régions du monde souvent violentes. La tendance d’un certain nombre de conflits armés contemporains est de prendre toujours davantage pour cibles les ressources en eau et les installations hydriques ou de les utiliser comme armes de guerre, particulièrement dans les centres urbains. Tel vient d’être le thème d’une rencontre du Cercle Français de l’Eau (CFE).
Prévenir grâce au droit international de l’eau
Le droit à une eau potable salubre et à l’assainissement est reconnu comme étant un impératif moral de notre temps t comme un droit de l’homme. La Convention des Nations Unies de 1997 sur le droit à l’utilisation des cous d’eau internationaux ainsi que la Convention de l’UNECE de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers sont les principaux instruments internationaux à cet égard. Pourtant, il reste fort à faire : sur 400 aquifères transnationaux, 5 font l’objet d’accords internationaux.
Diplomatie citoyenne pour l’eau
La gestion de l’eau comporte une dimension éthique ; la gouvernance de l’eau doit permettre à toutes les parties prenantes de participer à la prise de décision. Il faut aussi examiner les compromis nécessaires entre les différentes utilisations de l’eau.
L’eau, atout pour la paix
Le défi mondial de l’eau comme atout de paix appelle une approche nouvelle sur le plan de la réflexion, des pratiques et des institutions, notamment dans les domaines de la diplomatie, du droit international, de la finance, de la gestion de la sécurité, de la technologie, du changement climatique et de la lutte contre la pollution.