La ville, créatrice de « liquides »
Un nombre croissant de ville à travers le monde manquent d’eau ou craignent d’en manquer pour répondre à leurs besoins. Dans certaines régions du monde, cet approvisionnement en eau dépend de camions-citernes. Pourtant, les villes produisent toutes des « liquides » comme l’a analysé Saskia Sassen, une sociologue américaine experte des sujets de mondialisation.
La ville créatrice de « liquides »
En milieu urbain, différents « liquides » circulent sans que l’on en ait véritablement conscience.
Il y a les eaux de pluies qui, non domptées lors d’épisodes pluvieux intenses, peuvent inonder et même polluer. Il y a les eaux de nettoyage dans les cuisines ou salles de bains domestiques mais également dans les lieux publics, les restaurants, les commerces… En bref, à chaque fois que l’on utilise de l’eau potable, on produit des eaux usées.
Des eaux sales propres à leur réutilisation
Alors qu’on s’organise partout pour répondre aux pénuries d’eau, une des solutions peut être de réutiliser les eaux usées et même de les assigner à plusieurs utilisations dans la ville. Dans les zones inondables, on pourrait mettre en place une technologie qui capture puis stocke les trop-pleins pour les guider vers les zones qui en ont besoin.
Peu à peu, ces idées font leur chemin et sont même mises en oeuvre localement. Il faut accompagner ces changements pour que le public abandonne peu à peu ses réticences vis-à-vis des eaux usées.