Allons-nous vers une sécheresse ?
La situation des nappes phréatiques à l’approche de l’été vient d’être connue. « L’heure n’est pas à l’alerte, mais à la vigilance » disent les spécialistes du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM).
54% des nappes en-dessous de leur niveau moyen
Plus d’une nappe phréatique sur deux présente actuellement un niveau inférieur à son niveau moyen. La recharge des réserves souterraines en eau est en retard pour un milieu avril. On attend donc avec impatience les pluies à venir en mai et juin.
Les niveaux repartent à la baisse
La recharge hivernale a pris fin en mars. Traditionnellement, on connait une baisse des niveaux dès avril. On enregistre actuellement de bas niveaux en Champagne-Ardenne, en Normandie, en Picardie, dans le bassin Adour-Garonne, dans la vallée du Rhône et dans le nord de Provence Alpes Côte d’Azur. En même temps, cette année, deux tiers des points surveillés montrent une hausse de leur niveau. C’est donc un bon point pour éviter la sécheresse.
Des ressources en eau à la peine
Décembre 2016 et janvier 2017 n’ont pas été très pluvieux et les pluies de février n’ont pas compensé. Sur presque toute la France, on observe un déficit pluvial entre 25 et 50%. Météo France indique que les sols sont asséchés, notamment en Bretagne, dans le sud normand et les régions au nord de la Seine. Résultats : 8 départements ont déjà pris 21 arrêtés de restriction qui touchent les prélèvements à des fins agricoles. Charente, Côtes d’Armor et Ille et Vilaine sont en état d’alerte.