La sécheresse est à la portes des villes
L’OCDE a profité du 7ème Forum mondial de l’eau en avril 2015 pour tirer la sonnette d’alarme : même dans les pays développés, l’eau risque de manquer. Des mesures s’imposent.
Des villes sont déjà touchées par le manque d’eau
En Australie, au Mexique, en Californie, par exemple, l’inquiétude grandit car les pénuries d’eau font désormais partie du quotidien. En Europe, ces trente dernières années ont vu une augmentation de 20 % des territoires concernés par la sécheresse. Et nous ne sommes qu’au début : en 2050, 86 % de la population des pays de l’OCDE sera urbaine. De plus en plus de villes ont pris conscience que l’évolution de la ressource sera impactée par le changement climatique.
Les villes devront prendre des mesures anti-gaspi
Pour les villes, les défis seront de se fournir en eau à partir de ressources toujours plus éloignées, de renouveler au prix fort leurs réseaux de canalisations quand ils fuient et de partager équitablement les ressources en eau avec les agriculteurs et les fournisseurs d’énergie.
Les recommandations de l’OCDE pour assurer une eau pérenne
Dans son rapport, l’organisation recommande aux villes :
– de faire peser la majorité des coûts de l’eau sur ceux qui bénéficient le plus du réseau d’eau et de faire en sorte que la rareté de l’eau soit plus prise en compte dans les tarifs.
– de faire financer les installations par des investissements privés pour permettre de conserver des liquidités pour financer des projets innovants.
– de favoriser la gestion innovante de l’eau par exemple en mettant en place des contrats basés sur les performances.
– de coopérer avec les zones rurales ou les villes à proximité.
– de renforcer la transparence avec leurs prestataires de service en matière d’eau et d’assainissement.