L’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement : le rapport

Campagne : un village de France

Face à la diversité du paysage des services publics d’eau et d’assainissement, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) a mis en place un observatoire pour rendre publique leur performance. Son deuxième rapport a paru en juin 2014.

1,23 %, c’est en moyenne la part du revenu des ménages consacrée au poste de dépense « eau te assainissement ». Pour comparaison, l’électricité et le gaz représentent 4 % du budget d’un foyer et les services de télécommunications 1,8 %.

Chaque personne consomme chaque jour 148 litres d’eau pour les usages domestiques (hygiène, entretien de l’habitat, cuisine, boisson).  Cette eau est d’une excellente qualité puisque les taux de conformité bactériologiques sont de 99,5 % et ceux physico-chimiques sont de 98,9 %.

Une organisation complexe et morcelée pour assainir l’eau

Pour l’ensemble des services d’eau potable, le rendement moyen du réseau de distribution d’eau est de 80 %. Pour remédier à ce problème, il faudra tenir compte des coûts qu’engendrera la réfection des 1 050 000 km de réseaux d’eau potable.

L’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement éclaire également sur l’organisation complexe et morcelée des services d’eau et d’assainissement. Il y a 34 846 services portés par 24 033 collectivités organisatrices. Les services de moins de 1000 habitants représentent 2/3 des services et ceux de plus de 3500 habitants 15 à 20 %.

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Marillys Macé

Directrice générale du Centre d’information sur l’eau, dont la vocation est d'apporter des connaissances pédagogiques sur l'eau distribuée et sur la gestion de l'eau en France, d'analyser les comportements des consommateurs et d'analyser le discours des médias.

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