1 % solidaire pour l’eau

Dans le monde, 7 personnes meurent chaque minute par manque d’eau potable et d’assainissement. Au Forum mondial de l’eau, le devoir de solidarité internationale pour faire accéder à l’eau et à l’assainissement la moitié de la population mondiale qui en est privée est de presque toutes les réunions.

Par exemple, il faut 2000 euros pour un équipement d’assainissement  autour d’un point d’eau en milieu rural, 15 000 euros pour un point d’eau villageois en milieu rural au Sahel pour 400 habitants et 100 000 à 200 000 euros pour une adduction d’eau potable pour 2000 à 4000 habitants en milieu rural en périphérie d’une grande agglomération (source : ps-Eau). En 2009, lors du 5ème Forum, le Pacte d’Istanbul était signé entre les autorités locales et régionales du monde entier afin de relever ensemble les nouveaux défis de l’eau et de l’assainissement. En 2011, près de 800 villes et 49 pays avaient signé cet engagement. A la fin du 6ème Forum de Marseille, plus de 1000 villes s’étaient engagées.

En France, depuis une loi de 2005, collectivités locales, syndicats et agences de l’eau sont autorisées, par la loi dite Oudin Santini, à consacrer jusqu’à 1 % de leur budget eau et assainissement  à des actions de coopération internationale, d’aide d’urgence ou de solidarité menées par des ONG dans les pays du Sud.  Elles peuvent aussi partager leur expertise en matière d’eau et d’assainissement en formant des techniciens locaux. C’est donc tout un chacun qui est solidaire avec le paiement de sa facture d’eau. En 2010, 19 millions d’euros ont ainsi été mobilisés.

Si toutes les collectivités appliquaient cette possibilité, c’est 120 millions d’euros qui seraient alors mobilisables sur notre territoire.

 

Photo: Denis Cordier / fotolia. Terre du Sahel

 

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Marillys Macé

Directrice générale du Centre d’information sur l’eau, dont la vocation est d'apporter des connaissances pédagogiques sur l'eau distribuée et sur la gestion de l'eau en France, d'analyser les comportements des consommateurs et d'analyser le discours des médias.

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