Union européenne : adaptation au changement climatique
A la fin 2012, le Comité des Régions de l’Union européenne a fait 38 recommandations pour que les Etats s’adaptent aux inondations et sécheresses liées au changement climatique.
Changement climatique : adaptation au niveau local
Le Comité des régions adhère aux conclusions de la Conférence Rio+20 : l’adaptation au changement climatique est une priorité mondiale immédiate et urgente. Mais les conséquences du changement climatique sont variables dans l’espace et dans le temps. C’est pourquoi, en complément des mesures prises par les Etats, sa responsabilité incombe à l’échelon local qui doit mettre en place un processus d’évaluation et de stabilisation progressif et durable.
Spécificité de l’adaptation au changement climatique dans les régions côtières
Le Comité des régions souligne la vulnérabilité des régions côtières au changement climatique. L’Union Européenne compte 447 régions côtières. 41 % des Européens vivent dans ces régions. 35 % du produit intérieur brut des 22 pays ayant un accès à la mer sont générés à moins de 50 km de la côte. 12 % des régions côtières européennes, dans un rayon de 10 km des côtes, se trouvent 5 m au-dessous du niveau de la mer et sont donc vulnérables aux inondations. 35 % des zones humides de l’Union européenne pourraient disparaître d’ici 2100.
Le type de conséquences liées au changement climatique varie d’une région à l’autre. Dans la mer Baltique, l’augmentation de la température de l’eau aura une influence sur la faune. Les régions de la mer du Nord et de l’Atlantique sont exposées aux risques d’inondations. En Méditerranée, c’est le manque d’eau douce qui prévaut en raison de la présence accrue de sel dans les nappes aquifères et des périodes de sécheresse prolongées.
Des études récentes montrent que l’absence de protection supplémentaire par rapport à celle prévue en 1995 engendrera 11,7 milliards d’euros de dommages par an sur la période 2041-2070. Le nombre de personnes exposées au risque d’inondation augmenterait quant à lui de 40 000 à 80 000 personnes par an.
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