Les eaux continentales
Cette eau peut se trouver aussi bien sous forme liquide que solide, mouvante que stagnante, superficielle que souterraine.
Date de publication : 6 août 2018 | Dernière modification : 9 avril 2024
L'eau sous forme solide
Ce sont les glaciers qui sont formés d’eau à l’état solide. Il existe trois sortes de glaciers :
- Les glaciers continentaux
- Les glaciers de montagne
- Les glaciers de piémont
Les glaciers continentaux
Ils sont les restes des anciennes calottes polaires qui ont recouvert une partie de la terre il y a plusieurs millions d’années. Contrairement à la banquise, qui est constituée d’eau salée gelée, ils sont constitués d’eau douce. Ces glaciers, dont le véritable nom est inlandsis, recouvrent la plus grande partie de l’Antarctique et du Groenland et constituent la plus grande réserve d’eau douce de la planète. Il arrive que des morceaux d’inlandsis se détachent et voguent sur la mer, ce sont les icebergs.
Les glaciers de montagne
Ils sont formés à partir des accumulations de neige. La neige se tasse petit à petit et forme une couche de glace de plus en plus épaisse et compacte. Sous la pression du poids, les couches inférieures vont alors se mettre à avancer. Elles forment alors des langues de glaces qui descendent le long des vallées des montagnes. Les glaciers sont toujours en mouvement, mais ils bougent plus l’été que l’hiver. En effet, en hiver, sous l’effet des précipitations, le glacier s’alourdit et se déplace plus lentement. En outre, en été, la fusion partielle du glacier crée une pellicule d’eau qui facilite son glissement.
Les glaciers de piémont
Ils sont de grandes accumulations de glace au débouché de certaines vallées de montagnes. Moins fréquents, on les trouve surtout en Alaska et en Scandinavie.
Les eaux liquides
Suivant la nature du terrain, soit les précipitations restent à la surface du sol, soit elles s’infiltrent dans le sol. Dans le premier cas, elles alimentent les eaux superficielles : les fleuves, les lacs et les rivières. Dans le second cas, elles forment les nappes souterraines.
Les eaux souterraines
Dans les nappes souterraines, il convient de distinguer deux sortes de nappes :
Les nappes phréatiques qui affleurent la surface du sol.
Les nappes « profondes » ou « captives », nettement plus profondes.
Les rivières souterraines constituent un cas particulier d’eaux souterraines, qui ne se trouvent que dans des roches capables de former de grandes cavités. Elles sont de plus ou moins grande importance et n’ont pas de débit constant, car ce dernier est assujetti aux précipitations, mais également à la fonte des neiges. De même, la qualité des eaux de ces rivières souterraines dépend des terrains qu’elles traversent, qui les chargent en minéraux divers. Elles sont en outre très vulnérables aux pollutions provenant de la surface.
Les cours d’eau
La différence entre un fleuve et une rivière ne dépend pas de sa longueur mais de l’endroit où il se jette. Sont appelés rivières, les cours d’eau qui se jettent dans un autre cours d’eau, dont ils sont l’affluent. Sont appelés fleuves les cours d’eau qui se jettent directement dans les mers.
Les cours d’eau prennent souvent naissance dans les montagnes, sous la forme de torrents au débit très instable, car saisonnier. Par la suite plusieurs facteurs comme le relief du terrain et les ruissellements vont les transformer en cours d’eau de plus ou moins grande importance. Les dénivellations de terrain peuvent créer des rapides voire des chutes d’eau dont le débit et la hauteur sont impressionnants.
Parmi les plus célèbres on peut citer :
- Les chutes du Niagara aux États-Unis dont le débit est de 6 000 000 m3/seconde pour 47 mètres de hauteur.
- Les chutes du Saut de l’Ange au Venezuela qui atteignent 979 mètres de hauteur.
Les plans d’eau
Ce sont les lacs et les étangs qui forment de plus ou moins grandes étendues d’eau douce (rarement salée), généralement alimentés par des fleuves qui y déversent leur trop plein. Ils sont le résultat :
De zones d’effondrement de terrain dans lesquelles l’eau s’est installée,
De la fonte des calottes glacières.
Cependant, on appelle lacs des plans d’eau dont la surface et la profondeur sont loin d’être homogènes :
Le lac Baïkal atteint plus de 1 620 mètres de profondeur contre 20 mètres pour la mer d’Aral.
Le lac supérieur, en Amérique du Nord, recouvre quant à lui une surface de 82 380 km2 : sa superficie fait de lui le lac le plus vaste du monde, presque l’équivalent d’une mer.
Les étangs, moins grands et moins profonds que les lacs, abritent, en revanche, dans leurs eaux une faune et une flore plus riches que celles des grands lacs.