Quelle est la perception des consommateurs des Hauts de France ?
82 % de consommateurs satisfaits
Lors d’une table ronde sur la perception des consommateurs, elle a dévoilé la déclinaison régionale du baromètre d’opinion C.I.eau / TNS Sofres « Les Français et l’Eau » dans les Hauts de France.
Marillys Macé a rappelé que dans la région, 82 % des consommateurs s’estiment satisfaits du service de l’eau. Cette majorité est toutefois un peu moins nette que sur l’ensemble de la France (87 % ). Dans cette région, la proportion des consommateurs sachant qui fixe le prix de l’eau est moins grande que sur l’ensemble du territoire (municipalité 21 % vs 29 % – gestionnaire 57 % vs 61 % ).
Un tiers seulement (33 % ) savent que les eaux usées sont traitées avant leur retour dans leur milieu naturel, tandis que 41 % des Français dans leur ensemble savent qu’elles doivent être dépolluées avant d’être rejetées dans la nature.
Autre singularité régionale, la confiance en la qualité de l’eau est moins forte (66 % ) qu’à l’échelle nationale (80 % ). Près d’un quart des habitants (22 % ) ignorent que l’eau subit de multiples traitements pour être potable (13 % à l’échelle du territoire).
On observe également une moindre consommation d’eau du robinet : 37 % des consommateurs des Hauts de France déclarent boire de l’eau du robinet tous les jours (64 % au plan national). Ils sont d’ailleurs 73 % à boire quotidiennement en bouteille (vs 51 % ). Dans cette région, l’eau du robinet est plutôt considérée comme un dépannage quand il n’y a plus d’eau en bouteille. On lui reproche surtout un goût de chlore (85 % vs 72 % ) et la présence de calcaire (61 % vs 54 % ).
Les habitants des Hauts de France semblent moins inquiets que l’ensemble des Français sur la disponibilité des ressources et portent donc une attention moins marquée pour les éco-gestes du quotidien. 75 % (vs 85 % ) se disent attentifs aux fuites.
Concernant la perception sur la politique publique de l’eau en France, la Directrice du Centre a également souligné que les Français connaissaient mieux le rôle des collectivités locales et des agences de l’eau (41 % ), que celui de l’Etat (36 % ).Selon une autre enquête menée par le Centre d’information sur l’eau et Tns-Sofres*, ils attendent en priorité que l’Etat s’engage sur la préservation de la qualité de l’eau potable.
En matière de prix du service, les 2/3 des consommateurs sont disposés à payer plus cher leur eau pour en améliorer le service (65 % ) et 52 % accepteraient une hausse du prix du service pour limiter les fuites sur les réseaux. Enfin, 64 % souhaitent de l’information sur les traitements pour produire l’eau potable et 53 % sur les investissements réalisés
Pour en savoir plus, consultez l’Observatoire de l’eau.
*Enquête réalisée du 8 au 12 mars, menée auprès de 1032 individus âgés de 18 à 64 ans issus d’un échantillon national représentatif